Les Beatles, avant, pendant et après

A L'ORIGINE DU GROUPE

John Winston Lennon
Né le 9 octobre 1940 à Liverpool et mort assassiné le 8 décembre 1980 à New York, John Lennon est le fondateur des Beatles. Adolescent rebelle, il vit et est élevé par sa tante "Mimi", Mary Elizabeth Smith de son vrai nom, et son oncle, George Smith. Son père, Alfred "Freddie" Lennon, un marin, a rapidement délaissé sa mère, Julia Stanley, et son enfant qu’elle n’avait pas les moyens de garder seule auprès d’elle. Des quatre autres Beatles, il est le mieux placé dans l'échelle sociale, vivant dans une maison en banlieue de Liverpool avec un jardin. Éduqué dans la tradition anglicane, Lennon est passionné par la littérature, son roman préféré étant Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll. Pendant toute de sa scolarité, John est meneur et turbulent, il se bagarre sans cesse. Rocker en herbe et Teddy Boy par excellence, il prend exemple sur ses idoles du rock'n'roll américain. 
Dès qu’il découvre Elvis Presley et le rock ’n’ roll, John veut devenir musicien. Il se procure une guitare et ne tarde pas à monter son premier groupe, The Quarrymen. En quête d'indépendance et de rébellion, il intègre pendant deux ans l'Institut d'Art de Liverpool, après un échec fulgurant au lycée. C'est là qu'il commence à écrire des nouvelles et des poèmes. Le groupe des Quarrymen évolue et devient, en 1960 Les Beatles. En tant que Beatles attitré, auteur-compositeur, chanteur et guitariste du groupe, il se marie deux fois. D'abord en pleine Beatlemania, avec Cynthia Powell et juste un peu avant la séparation du groupe devenu mythique, avec Yoko Ono. Avec chacune de ses femmes, Lennon a deux garçons, Julian avec Cynthia et Sean avec Yoko.  John Lennon, symbole de paix et véritable icone, est victime de son succès, et est assassiné devant le Dakota Building à New York par un fan déséquilibré, à 40 ans. 



Paul James McCartney
Le 18 juin 1942, Paul McCartney voit le jour à Liverpool. Fils de James "Jim" McCartney, ouvrier et de Mary McCartney, infirmière. Avec son frère Mike, il reçoit une éducation stricte. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les McCartney mènent une vie relativement bourgeoise. Toujours bien coiffé et bien habillé, Paul se révèle être brillant à l'école, contrairement aux autres Beatles: John, George et Ringo. En 1953, il est admis au Liverpool Institute, une école de renom. Plongé dans l'univers de la musique depuis son enfance, Paul chante et joue du piano. En 1956, sa mère meurt brutalement d'un cancer des poumons. Pour surmonter ce choc à quatorze ans, il se refuge dans la musique et s'achète une guitare et s'intéresse au rock'n'roll.  Après avoir assisté à une représentation des Quarrymen de John Lennon, il fait la rencontre du groupe et réussit à convaincre John de l'intégrer parmi eux. Fan d'Elvis Presley, Buddy Holly, Little Richard, les Everly Brothers et tant d'autres. Paul est surnommé "le plus mignon des quatre" par les fans en délires des Beatles, Paul est le bassiste du groupe et est celui qui chante le plus. Grâce à la notoriété qu'il acquière avec les Fab Four, il sort avec l'actrice Jane Asher, mais cette relation n'aboutit à rien de sérieux. Plus tard dans sa carrière il rencontre la photographe américaine Linda Eastman, avec qui il a trois enfants. De ses talents d'auteur-compositeur des Beatles avec John Lennon, il donne naissance à plus de 200 chansons. Paul est, avec Ringo Starr, le seul Beatles toujours en vie et toujours en activité. 


George Harrison
George Harrison est né le 25 février 1943 à Liverpool et mort le 29 novembre 2001 à Los Angeles. Issu d'une famille modeste, fils d'un chauffeur de bus, Harold Hargreaves Harrison et de Louise Harrison, George est le plus jeune membre des Beatles. Etre le cadet de la famille est un rôle auquel il est habitué, il a une sœur et deux frères aînés. Harrison fréquente de 1954 à 1959 le Liverpool Institute For Boys et reçoit lui aussi une éducation stricte, mais ne réussit pas dans ses études. S’intéressant à la musique et jouant très bien de la guitare, il rencontre Paul McCartney dans le bus qui le ramène de l'école. Leur attrait commun pour la musique favorise la naissance d'une amitié et perfectionnent leurs techniques de jeu ensemble. En effet,  c'est grâce à Paul que George a pu faire parti des Beatles, le groupe qui changera sa vie. Paul parle de son jeune ami à John et George finit par se joindre aux Quarrymen à l'age de 15 ans. John, Paul et George forment le noyau du groupe. Il devient par la suite le guitariste et choriste des Beatles et se passionne pour la musique et la culture indienne. Il apprend notamment à jouer du sitar. Adepte de la méditation, entraîné par le Maharishi Mahesh Yogi, il jouera un rôle majeur dans l'influence "zen" et "spirituelle" du groupe.  Son talent de compositeur grandit au fur et à mesure. On lui doit les tubes "Something" et "Here Comes The Sun". A mesure que son talent de compositeur s'affirme, sa frustration à rester dans l'ombre du tandem Lennon/McCartney grandit. Elle participe aux dissensions qui vont conduire à la séparation des Beatles en 1970. Il est marié de 1966 à 1977 avec Pattie Boyd, un mannequin rencontrée lors du tournage du film "A Hard Day's Night". Atteint d'un cancer du poumon, il y succombe le 29 novembre 2001 à 58 ans.



Richard Starkey, dit Ringo Starr
Richard Starkey, dit Ringo Starr est né le 7 juillet 1940 à Liverpool. Il est fils de Richard Starkey et de son épouse Elsie, constituant une famille modeste d'Angleterre. Une fois ses parents divorcés, Ringo connait une jeunesse particulièrement difficile. En effet, il est victime de plusieurs maladies, est forcé d'être hospitalisé et raté deux années de scolarisation, bien qu'il n’ait jamais aimé l'école. C'est durant cette période d'hospitalisation qu'il est initié à la batterie et qu'il apprécie cet instrument. Richard Starkey n'a aucun mal à trouver un emploi, comme la plupart des jeunes de son époque qui quittent tôt l'école. Il devient en 1965 mécanicien, pour éviter le service militaire. Dans ce travail, il y rencontre Roy Trafford et Eddie Miles, avec qui il fonde le Eddie Clayton Skiffle Group, influencé par la déferlante de la musique skiffle sur Liverpool à cette époque. Richard devient par la suite le batteur d’un célèbre groupe de Liverpool en 1959 Rory Storm and the Hurricanes, et change son nom en Ringo Starr. « Ringo » à cause de son attrait pour le bagues (« Ring » en anglais), et coupe son nom de famille « Starkey » en « Starr ». Par hasard il rencontre ses trois futurs compagnons de groupe, John, Paul et George, alors en tournée à Hambourg, accompagné de Pete Best, leur premier batteur. Ringo finira par être batteur attitré au sein des Beatles en 1962, après la décision de George Martin des studios EMI, de renvoyer Pete Best, n’étant pas à la hauteur. Il intègre donc le groupe, ayant déjà un contrat avec Martin, et est le plus vieux de tous. Début 1965, il épouse Maureen Cox. Le couple a eu trois enfants : Zak, Jason et Lee Starkey.

Les Beatles avant les Beatles
1956-1963


Elvis Presley
A Liverpool, en Angleterre, vivait un garçon qui s’appelait John Winston Lennon. Etudiant à Quarry Bank, rebelle et désordonné en classe, il affichait peu de respect pour l’autorité à la vue de son image de "Teddy Boy". Il resserrait ses pantalons d’uniforme et prenait soin des quelques vêtements « scandaleux » qu’il possédait, notamment une veste en cuir de biker. Cependant, ce ne fut pas Elvis Presley, avec son talent directement de la musique noire américaine, qui allait tracer les lignes de son futur immédiat comme teen rocker. Ce fut le son nommé « Skiffle », une musique de base qui pouvait se jouer avec des bâtons, des fils de fer et des boîtes de conserve, personnalisé par Lonnie Donegan et son triomphe avec la chanson « Rock Island Line »,qui lui fit toucher du doigt la possibilité et l’espoir de former un groupe. Une fois une guitare dans les mains, une euphorie juvénile poussa John à monter un groupe de Skiffle avec son ami Pete Shotton : ils prirent le nom de Quarrymen (en reprenant le nom de leur école « Quarry Bank ») 

Au cours de l’été 1957, un ancien ami de John leur présente un certain Paul McCartney. En quelques mois, Paul et John deviennent quasiment inséparables. Paul apprend  à John une foule de nouveaux accord de guitare, et ils partagent l’expression d’une douleur et d’un manque commun, du fait qu’ils aient tout deux perdu leurs mères adolescent. Grâce à Paul, John fait la rencontre de George Harrison, un guitariste amateur de talent. Les Quarrymen se consolident donc définitivement avec John, Paul et George. A cette époque, ils envisagent déjà un son plus excitant, et troquant les engins faits maison de leur Skiffle pour un Rock’n’roll authentique. Ils se mettent à la recherche d’un équilibre entre leurs possibilités et leurs rêves.
Beaucoup d’autres groupes cherchaient au même moment, leur voie, un nouveau style collant à la nouvelle décade qui s’annonçait.

Buddy Holly and the Crickets
Au cours de l’hiver 1957, une nouvelle idole surgit aux Etats-Unis, il s’agit de Buddy Holly, et de son groupe les Crickets. Buddy écrivait et jouait ses propres chansons, remplies d’une personnalité différente, plus proche de ce que nous connaissons aujourd’hui comme pop, et qui de plus faisait un tabac à l’époque.
Ce fut le dernier stimulant nécessaire pour que Lennon et  McCartney commencent à composer leurs propres mélodies. Au même instant, les Quarrymen se rebaptisaient : Johnny and the Moondogs, et employaient Stuart Sutcliffe, ami de John rencontré aux Beaux-arts de Liverpool, et guitariste rythmique qui jouait aussi de la basse lorsque Paul faisait la rythmique. En revanche, les batteurs défilaient les uns après les autres (bien que ce type de musicien soit rare à l’époque, de part le prix conséquent que représentait une batterie comparé à une guitare), sans que le groupe ne trouve personne correspondant à leurs attentes et qui d’autre part puisse prendre ses distances avec le monde étudiant, pour se consacrer pleinement aux répétitions d’un répertoire incluant des thèmes de leurs héros et inspirateurs : Elvis Presley, Buddy Holly, Chuck Berry et Everly Brothers.

Hambourg: l'apprentissage de la gloire

Parmi tout ces changements, le plus important fut celui de l’engagement de Pete Best, un batteur avec lequel ils se présentèrent à une série d’auditions. Ils jouèrent avec
The Cavern Club en 1960
 les Beat Brother, presque tous les jours dans de petites boîtes de nuit de Liverpool, jusqu’en août, où le patron du Jacaranda leur offrit l’opportunité de jouer à Hambourg, un show quotidien et permanent de l’Indra Club premièrement et ensuite du Kaiserkeller. C’est là qu’ils vécurent une vie de véritables artistes amateurs, performant dans le port allemand, et rencontrèrent, après des sessions interminables de huit heures, des marines américains et des allemands fanas de rock. Certaines personnes allaient s’avérer devenir importantes pour le futur immédiat du groupe, comme : Klaus Voorman, ami et collaborateur des étapes postérieures des Beatles. Mais aussi, comme la photographe Astrid Kirchherr, qui poussa Stuart à abandonner, à cause de leur fiançailles, non sans avoir laissé auparavant son empreinte sur le groupe en décidant de les peigner en avant, coiffure qui allait jouer un rôle prépondérant dans la construction de l’icône Beatles. Leur moral est au plus bas, lorsque la police allemande découvrit que George est mineur et les oblige à quitter le pays. Les garçons ne se découragent pourtant pas. En attendant la majorité de George, ils se consacrent à  des concerts dans leur Liverpool natal, notamment au Cavern Club. Une fois George considéré comme « adulte », ils décident de s’embarquer à nouveau pour Hambourg, mais cette fois pour jouer dans une boîte de nuit beaucoup plus prestigieuse que le Kaiserkeller : Le Top Ten. C’est alors le début des amphétamines pour lutter contre la fatigue de leur vie de trime agitée devant un public chaque fois plus vaste.


De gauche à droite: Pete Best, George Harrison, John Lennon,
Paul McCartneu et Stuart Stutcliff en 1960


UNE ASCENSION FULGURANTE

Les Beatles au Cavern Club 

Les Beatles reçoivent la proposition d’enregistrer un disque chez Polydor, en tant que groupe d’accompagnement pour un certain Tony Sheridan : une copie conforme de l’idéal pop américain de l’époque. C'est un mélange de Cliff Richards et des Shadows, et sont les premiers anglais à s'imposer en tant que rockers et à rivaliser avec les groupes américains. Le groupe avait alors changé de nom : après les Silver Beatles, ils s’appelaient les Beatles.  Cette expérience poussa Liverpool à s’intéresser d’avantage à eux, et leur retour fut marqué par la première manifestation de fanatisme de la part d’un public jeune en cris et assoiffé d’admiration. Instantanément, leurs shows tournent chaque fois plus à l’hystérie, et les Beatles y prennent goût et se surpassent. Ils ne sont plus que quatre à leur retour d’Hambourg, Stuart ayant choisit de continuer sa relation amoureuse avec Astrid Kirchherr. Le groupe est donc formé des composants que nous lui avons toujours connus : John, Paul, et George, sauf Ringo manque à l’appel.
Début de la Beatlemania au Cavern Club de Liverpool
Brian Epstein, propriétaire d’une boutique de disques, se fait l’écho des événements de la boîte The Cavern, et des Beatles qui sont la cause d’une file de plus en plus conséquente devant le club. Epstein décide donc de proposer aux Beatles d’être leur manager. L’ambiance du Cavern Club est obscure, humide et enfumée. Une ambiance qui allait parfaitement avec le répertoire des Beatles, rhythm and blues, volume à fond, truffé d’harmonies vocales, et malgré le fait qu’ils interprètent peu leur propre répertoire, on pouvait remarquer un véritable éloignement de la musique dominant les hit-parades, c'est-à-dire du pop.  Les Beatles par contre, offraient toute une série d’éléments nouveaux : depuis leur nom, ("Beat" rythme en anglais), jusqu’à leur style de vêtements foncés, en cuir et bottes pointues, et leurs cheveux longs à frange géométrique.

                                                                                        
Brian Epstein

Brian Epstein leur propose un contrat de promotion et les Beatles acceptent. Ils ont
l’intention de sortir un disque, mais aucune compagnie ne mise sur le « rock de guitares », qui était un qualificatif péjoratif à l’époque. Trouver une compagnie prit du temps, un temps que les Beatles mirent à profit pour renforcer leur réputation de groupe le plus important du nouveau son, baptisé "Merseybeat". C'est un son particulièrement rattaché à la scène de Liverpool et ses alentours (le Merseyside est le fleuve qui traverse la ville). Contrairement au reste du Royaume-Uni, les jeunes de Liverpool penchaient d’avantage pour le rhythm and blues que pour la musique pop qui régnait en maître sur les ondes radio et les hit-parades à succès, imitant Elvis Presley et Cliff Richards. Les nouveaux groupes de Liverpool conjuguaient, en revanche, des fragments de leur héritage Skiffle avec la musique excitante du rock américain. Le résultat est celui incarné principalement par les Beatles, qui remplissaient toujours plus les boîtes de nuit de la ville. Les Beatles jouaient nuit après nuit au Cavern Club, et faisaient de nombreux adeptes. Des gens les plus divers faisaient la queue pour les entendre jouer.
En 1962, Brian Epstein métamorphose le groupe. Il estime que les quatre garçons se comportent mal sur scène. Trop de jurons et pas assez de respect du public. De plus, il change le style vestimentaire des Beatles, en troquant les blousons de cuir contre des costumes décents. Leur manager décida également qu’il fallait retourner à Hambourg une troisième fois, mais cette fois-ci, pour jouer au Star Club. Les Beatles apprennent en arrivant en Allemagne, que Stuart est mort d’une hémorragie cérébrale.

George Martin

Le 6 juin, les Beatles sont de retour à Liverpool, et bien qu’ils soient en deuil, une audition cruciale se présente à eux, pour une sous-marque de EMI: Parlophone, avec laquelle ils allaient finalement parvenir à un premier disque. Tout cela, non sans avoir préalablement viré Pete Best, le batteur du groupe, le remplaçant par Richard Starkey: un batteur qu’ils avaient rencontré au cours d’un de leurs nombreux séjours à Hambourg. Ce changement fut ordonnée par leur nouveaux producteur : George Martin. Richard, qui se faisait appeler Ringo Starr, avait joué dans un groupe de Liverpool: les Rory Storm and the Hurricanes. Dés le début il s’adapta parfaitement au style des Beatles.

Studios EMI à Londres
George Martin, le représentant de Parlophone, avait consenti à leur faire passer une audition, et s’était déjà rendu compte que Pete Best n’était pas la bonne personne pour enregistrer un disque. Il avait trouvé pour sa part un certain Andy White, sans savoir que les Beatles possédaient leur propre solution au problème. Finalement ils se mettent d’accord pour enregistrer les chansons de John Lennon et de Paul McCartney « Love Me Do » et « P.S I Love You », mais avec Andy White à la batterie et Ringo au tambourin et aux maracas. Martin ne jugerai que par la musique des Beatles, fraîche et différente. Il se chargea du son de ce premier enregistrement historique, réalisé dans les studios Abbey Road à Londres, propriétés de EMI.


En Octobre 1962, « Love Me Do » sort à la vente, et si l’on considère le manque de moyens publicitaires par rapport à la concurrence de ceux qui se situaient dans les listes des hit-parades de l’époque, le disque occupe une honorable 17ème place au hit-parade national, grâce au soutient considérable qu’il reçoit de ses fans inconditionnels de Liverpool. Les stations de radios passent cette musique simple et nonchalante, à la rengaine presque enfantine et racoleuse. Les guitares, l’harmonica joué par John, et les harmonies vocales rafraîchissantes contribuèrent à ce que beaucoup de gens les connaissent, même si personne ne les prenaient encore vraiment au sérieux. 


LES STARS DE L’HYSTÉRIE


George Martin, Brian Epstein et les Beatles retournent en studio et enregistrent leur prochain 45 tours: « Please Please Me », le 26 novembre 1962. « Please Please Me » sort le 11 janvier 1963, et quelques jours plus tard, le 19 janvier, les Beatles font leur première apparition télévisée sur tous les écrans d’Angleterre, au cours d’un show musical appelé « Thank Your Lucky Stars ».
En février, les Beatles s’embarquèrent dans leur première tournée nationale, pour passer en lever de rideau de la star adolescente: Helen Shapiro. Ils furent immédiatement sollicités pour une nouvelle apparition dans « Thank Your Lucky Stars » et dans plusieurs programmes de radio. Leur notoriété commençait à déborder des limites du Mersey-side de Liverpool.

Le 2 mars, les Beatles sont en tête de tous les hits parades du pays. L’hystérie s’empare de Liverpool. L’étape suivante consistait à enregistrer un disque. Tous les morceaux furent enregistrés dans un temps record de 12 heures s’achevant comme en direct, par le morceau « Twist and Shout » des Isley Brothers. « Please Please Me », le même titre que le single qui l’avait précédé, sortit le 22 mars 1963.
Les Beatles, posant avec leur médaille de
 Membre de l'Ordre de l'Empire Britannique
Pendant l’été 1963, il était impossible de trouver un seul billet d’entrée à un concert des Beatles, sans faire une queue interminable durant des heures. Le 3 août, les Beatles se produisent une dernière fois au Cavern Club, après avoir donnés un nombre record de 292 concerts entre 1961 et 1963. Les filles criaient jusqu’à en perdre la voix, se jetaient par terre, en faisant des concerts des Beatles un chaos perpétuel et assourdissant, où il était impossible d’écouter une note de musique. En l’espace de quelques mois, l’on assista à l’invasion de toutes sortes de gadgets Beatles : posters, cartes postales, articles dans tous les quotidiens du pays... On ressentait une intention d’en faire des êtres chers, des idoles, des héros d’une révolution au sein de la jeunesse qui cherchait de plus en plus son indépendance, par rapport au monde adulte. Tout le monde aimait les Beatles.
Service d'ordre pour les fans.
Le 4 novembre 1963, les Beatles réalisent une prestation devant la Reine Mère et la Princesse Marguerite au « Royal Command Variety Performance ». Devant un public les applaudissant debout, y compris la cour royale, Lennon, à la fin de leur prestation, prononce la célèbre requête : « Que ceux des places les moins chères tapent dans les mains… que le reste fasse simplement sonner leur bijoux ». Un premier appel lancé par les Beatles et qui dénote une certaine irrévérence à l’encontre de tant d’aristocratie.
Le single « She Loves You » sortit le 23 août, déclenche une Beatlemania, qui se révélera néfaste pour le groupe. Véritable phénomène de société mondial des années 60, la Beatlemania se déclenche au Royaume-Uni dès 1963 par l’association de tubes irrésistibles pour ses jeunes filles déchaînées, de tournées incessantes et baby boomers en quête de renouveau culturel. En effet, la présence de la police allait bientôt se faire indispensable où qu’ils aillent, au risque d’un chaos total.

Ed Sullivan et les Beatles en 1964
Les Beatles partent à la conquête du monde, et tout d’abord des Etats-Unis. Encouragés par les conseils stratégiques de Brian Epstein, la Beatlemania déferle sur le continent américain. Le 7 février 1964, ils arrivent à l’aéroport JFK de New York. L’accueille y est extraordinaire, 10 000 personnes sont présentes. Les Beatles réalisent deux représentations dans le prestigieux « Ed Sullivan’s Show » le 9 et 16 février. La ville de New York n’a jamais connu une telle effervescence et les Fab Four sont à l’origine de l’audience la plus grande jamais enregistrée aux USA. Une véritable folie est enclenchée et les Beatles sont à l’origine de la future « British Invasion ». Ils ouvrent les portes du « rêve américain » à des groupes comme Les Rolling Stones ou encore The Who. Le 15 août 1965 à New York, les Beatles donnent un concert au Shea Stadium devant 55 000 personnes. Les images sont impressionnantes.
Les Beatles en tournée à Melbourne le 19 juin 1964
Ces quatre garçons britanniques on fait le tour du monde. En passant par l’Europe, Hong Kong, en Nouvelle-Zélande et en Australie: où la foule la plus impressionnante de toute leur histoire, 300 000 personnes, leur souhaite la bienvenue à Adélaïde. Les Beatles enchaînent conférences de presse, concerts, et bien sûr scènes d'hystérie à la limite du supportable. 






Les Beatles avec G. Martin, recevant un Disque d'Argent en 1963.


"Les Beatles plus célèbrent que le Christ" 

Concert des Beatles au Shea Stadium de New York
en 1965, 55 000 personnes y assiste.
Cette folie allait si loin que partout ont leur amenait des handicapés pour qu’ils les touchent et les guérissent comme Jésus Christ.  John pour se protéger de cette pression médiatique, tournait toute cette hystérie en dérision. Il plaisantait et imitait par des gestes significatif, les handicapés sur scène, parce qu’il ne supportait pas la réalité. Les Beatles représentent la Grande Bretagne. Malgré son impact universel, la Beatlemania deviendra rapidement un carcan pour les Fab Four, contraints de quitter la scène en 1966 pour se recentrer sur leurs enregistrements studios.
Brian Epstein décède le 27 août 1967 à 32 ans, laissant les Beatles choqués et ne savant pas quoi faire de leur carrière. Brian, celui qui avait été le premier à croire en eux, savait calmer leurs tensions personnelles. Après de nombreuses disputes entre les membres du groupe, Allen Klein (ancien manager des Rolling Stones) est nommé manager remplaçant de Brian Epstein.
Le 30 janvier 1969, les Beatles organisent leur dernier « concert ». En effet, le groupe se produit sur le toit de la société Apple, en toute illégalité, jouant les chansons de tous leurs albums confondu.

DERNIER TOUR DE PISTE, D'UNE UTOPIE SIGNÉE "BEATLES"

Après avoir été décoré et faits membres de l’Ordre de l’Empire Britannique en 1964,  après avoir sortit un album par an pendant 10 ans :
-Please Please Me, en 1963; With the Beatles, en 1963; Hard Day’s Night, en 1964; Beatles for Sale, en 1964; Help !, en 1965; Rubber Soul, en 1965; Revolver, en 1966; Sgt Pepper’s Lonely Hearts Club Band, en 1967; The Beatles (White Album), en 1968 ;Yellow Submarine, en 1969 ; Abbey Road, en 1969; et enfin Let it Be, en 1970.
Après avoir fait 4 films : A Hard Day’s Night en 1964 ; Help ! en 1965 ; Magical Mystery Tour en 1967 et Yellow Submarine en 1968.
Boutique "Apple" dans Savile Row à Londres
Après avoir fondé un label : « Appel » et une boutique dans la rue de Savile Row à Londres, subit des scènes d’hystérie incroyables et par-dessus tout, après avoir été les leaders, les porte-paroles, et les acteurs d’une génération avide de liberté et de changement, en divulguant des messages de paix et d’amour imprégnés de ces substances illicites de l’époque. En ajoutant la rencontre de John Lennon avec cette artiste japonaise : Yoko Ono. Après tout ces événements historiques, ce groupe mythique, à jamais inscrit dans l’histoire de la musique et des sociétés, se sépare en 1970.

John Lennon et Yoko Ono



John, Paul, George et Ringo coupent les ponts et partent continuer leur vie chacun de leur côté.  John est assassiné à New York le 8 décembre 1980. Cet événement tragique marque la fin définitive d’un groupe inoubliable.


UN POUR TOUS, ET CHACUN POUR SOIS

Les journaux anglais créer des rumeurs sur la séparation
des Beatles et en font leur unes comme le Daily Mirror
en 1969 : "Paul quitte les Beatles"


Après la séparation du groupe des Beatles, Harrison, McCartney, Starr et Lennon mènent leur carrière en solo.
           
En 1970 George sort son triple album « All Things Must Pass ». Il organise le 1er août 1971 son tout premier concert rock de charité au Madison Square Garden. Il appelle ça le "Concert for Bangladesh". Il est accompagné sur scène par d'autres artistes comme:  Bob Dylan, Eric Clapton, Ravi Shankar et Billy Preston.
            

 


John Lennon sort des albums engagés accompagné de son inséparable épouse Yoko Ono : « Give Peace a Chance », « Instant Karma ! », « Power to the People ». De plus, il réalise un concert en live : " Live Peace in Toronto ". Cette  nouvelle carrière est suivi de l'album « John Lennon/Plastic Ono Band », sans oublier de la création du très célèbre titre « Imagine », hymne et symbole de paix et d'amour dans le monde, dans les années 80 mais encore aujourd'hui.

"IMAGINE"
John Lennon, 1988

Yoko Ono et John Lennon en faveur de la paix.
Imagine there's no heaven,
Imagine qu'il n'y a aucun Paradis,
It's easy if you try,
C'est facile si tu essaies,
No hell below us,
Aucun enfer en-dessous de nous,
Above us only sky,
Au dessus de nous, seulement le ciel,
Imagine all the people,
Imagine tous les gens,
Living for today...
Vivant pour aujourd'hui...
Imagine there's no countries,
Imagine qu'il n'y a aucun pays,
It isn't hard to do,
Ce n'est pas dur à faire,
Nothing to kill or die for,
Aucune cause pour laquelle tuer ou mourir,
No religion too,
Aucune religion non plus,
Imagine all the people,
Imagine tous les gens,
Living life in peace...
Vivant leurs vies en paix...
You may say I'm a dreamer,
Tu peux dire que je suis un rêveur,
But I'm not the only one,
Mais je ne suis pas le seul,
I hope some day you'll join us,
J'espère qu'un jour tu nous rejoindra,
And the world will live as one.
Et que le monde vivra uni
Imagine no possessions,
Imagine aucune possession,
I wonder if you can,
Je me demande si tu peux,
No need for greed or hunger,
Aucun besoin d'avidité ou de faim,
A brotherhood of man,
Une fraternité humaine,
Imagine all the people,
Imagine tous les gens,
Sharing all the world...
Partageant tout le monde...
You may say I'm a dreamer,
Tu peux dire que je suis un rêveur,
But I'm not the only one,
Mais je ne suis pas le seul,
I hope some day you'll join us,
J'espère qu'un jour tu nous rejoindra,
And the world will live as one.
Et que le monde vivra uni



Ce fut un succès pour tous, à commencer par George Harrison qui signe le premier hit post-Beatles, « My Sweet Lord » (Titre pour lequel il est condamné pour plagiat involontaire).

"MY SWEET LORD"
George Harrison, 1970

My sweet lord
Mon doux Seigneur
Hm, my lord
Hm, mon Seigneur
Hm, my lord
Hm, mon Seigneur
I really want to see you
Je veux vraiment vous voir
Really want to be with you
Vraiment être avec vous Seigneur
Really want to see you lord
Vraiment vous voir Seigneur
But it takes so long, my lord
Mais cela est tellement long, mon Seigneur
My sweet lord
Mon doux Seigneur
Hm, my lord
Hm, mon Seigneur
Hm, my lord
Hm, mon Seigneur
I really want to know you
Je veux vraiment vous connaître
Really want to go with you
Vraiment allez avec vous
Really want to show you lord
Vraiment que vous vous montriez Seigneur
That it won't take long, my lord (hallelujah)
Cela ne prendra pas longtemps, mon Seigneur (alléluia)
My sweet lord (hallelujah)
Mon doux Seigneur (alléluia)
Hm, my lord (hallelujah)
Hm, mon Seigneur (alléluia)
My sweet lord (hallelujah)
Mon doux Seigneur (alléluia)
I really want to see you
Je veux vraiment vous voir
Really want to see you
Vraiment vous voir
Really want to see you, lord
Vraiment vous voir, Seigneur
Really want to see you, lord
Vraiment vous voir, Seigneur
But it takes so long, my lord (hallelujah)
Mais cela est tellement long, mon Seigneur (alléluia)
My sweet lord (hallelujah)
Mon doux Seigneur (alléluia)
Hm, my lord (hallelujah)
Hm, mon Seigneur (alléluia)
My, my, my lord (hallelujah)
Mon, mon, mon Seigneur (alléluia)
I really want to know you (hallelujah)
Je veux vraiment vous connaître (alléluia)
Really want to go with you (hallelujah)
Vraiment allez avec vous (alléluia)
Really want to show you lord (aaah)
Vraiment que vous vous montriez Seigneur (aaah)
That it won't take long, my lord (hallelujah)
Cela ne prendra pas longtemps, mon Seigneur (alléluia)
Hmm (hallelujah)
Hmm (alléluia)
My sweet lord (hallelujah)
Mon doux Seigneur (alléluia)
My, my lord (hallelujah)
Mon, mon Seigneur (alléluia)
Hm, my lord (hare krishna)
Hm, mon Seigneur (hare krishna)
My, my, my lord (hare krishna)
Mon, mon, mon Seigneur (hare krishna)
Oh hm, my sweet lord (krishna, krishna)
Oh hm, mon doux Seigneur (krishna, krishna)
Oh-uuh-uh (hare hare)
Oh-uuh-uh (hare hare)
Now, I really want to see you (hare rama)
Maintenant, je veux vraiment vous voir (hare rama)
Really want to be with you (hare rama)
Vraiment être avec vous (hare rama)
Really want to see you lord (aaah)
Vraiment vous voir Seigneur (aaah)
But it takes so long, my lord (hallelujah)
Mais cela est tellement long, mon Seigneur (alléluia)
Hm, my lord (hallelujah)
Hm, mon Seigneur
My, my, my lord (hare krishna)
Mon, mon, mon Seigneur (hare krishna)
My sweet lord (hare krishna)
Mon doux Seigneur (hare krishna)
My sweet lord (krishna krishna)
Mon doux Seigneur (krishna krishna)
My lord (hare hare)
Mon Seigneur (hare hare)
Hm, hm (Gurur Brahma)
Hm, hm (Gurur Brahma)
Hm, hm (Gurur Vishnu)
Hm, hm (Gurur Vishnu)
Hm, hm (Gurur Devo)
Hm, hm (Gurur Devo)
Hm, hm (Maheshwara)
Hm, hm (Maheshwara)
My sweet lord (Gurur Sakshaat)
Mon doux Seigneur (Gurur Sakshaat)
My sweet lord (Parabrahma)
Mon doux Seigneur (Parabrahma)
My, my, my lord (Tasmayi Shree)
Mon, mon, mon Seigneur (Tasmayi Shree)
My, my, my, my lord (Guruve Namah)
Mon, mon, mon, mon Seigneur (Guruve Namah)
My sweet lord (Hare Rama)
Mon doux Seigneur (Hare Rama)
(hare krishna)
(hare krishna)
My sweet lord (hare krishna)
Mon doux seigneur (hare krishna)
My sweet lord (krishna krishna)
Mon doux seigneur (krishna krishna)
My lord (hare hare)
Mon seigneur (hare hare)
(1) "Hare Krishna, Hare Krishna, Krishna Krishna, Hare Hare, Hare Râma, Hare Râma, Râma Râma, Hare Hare" est un mantra. Le chant de ce mantra est destiné à réveiller la conscience spirituelle endormie. Les adeptes doivent le répéter chaque jour 1728 fois, i. e. parcourir seize fois un chapelet de cent-huit grains.



           
Dans l'album « Imagine », John règle ses comptes avec Paul avec le titre « How Do You Sleep » où il dit indirectement à Paul « The only thing you done was Yesterday », qui est un jeu de mot entre le mot yesterday qui signifie « hier » en anglais et "Yesterday", qui est un titre composé par Paul pour l'album « Help ! »  qui fut n°1 en 1965.

Ringo Starr quant à lui fut le seul membre du groupe à poursuivre sérieusement une carrière cinématographique, et son talent de compositeur s'exprima dans de multiples projets qui lui rapportèrent bien de satisfactions. Son premier single original "Early 1970" fut un succès. Cette chanson a été faite, évidamment, à la suite de la séparation du groupe légendaire. Le premier couplet est au sujet de Paul McCartney, il raconte qu'il vit sur une ferme ( car Paul McCartney, quelques temps avant la séparation du groupe, s'était acheté une ferme en Écosse avec Linda, sa première femme et avait fondé une famille). Le deuxième couplet parle de John Lennon et sous-entend Yoko Ono, au même titre que Linda pour le couplet de Paul. Le troisième couplet, lui, parle de George Harrison et le quatrième parle de Ringo Starr

"EARLY 1970"
Ringo Starr, 1970

Lives on a farm, got plenty of charm, beep, beep.
Il vit sur une ferme, a beaucoup de charisme/beaucoup de charme beep beep 
He's got no cows but he's sure got a whole lotta sheep.
Il n'a pas de vaches, mais il a beaucoup de moutons **
And brand new wife and a family,
Et une nouvelle femme et une famille.
And when he comes to town,
Et quand il vient en ville,
I wonder if he'll play with me.
Je me demande s'il jouera avec moi. *** 
Laying in bed, watching tv, cookie!
Étendu dans le lit, regarde la télévision, biscuit! ****
With his mama by his side, she's japanese.
Avec sa chérie à ses côtés, elle est japonaise 
They scream and they cried, now they're free,
Ils crient, et ils pleurent, maintenant ils sont libres.
And when he comes to town,
Et quand il viendra en ville,
I know he's gonna play with me.
Je sais qu'il viendra jouer avec moi
He's a long-haired, cross-legged guitar picker, um-um.
Il est un guitariste aux cheveux longs et aux jambes croisées, um-um ******
With his long-legged lady in the garden
Avec sa chérie aux longues jambes dans le jardin,
picking daisies for his soup.
Ramassant des marguerites pour sa soupe *******
A forty acre house he doesn't see,
Une maison sur un terrain de 40 acres qu'il ne voit jamais,
'Cause he's always in town
Parce qu'il est toujours en ville 
Playing for you with me.
Jouant pour vous avec moi.
I play guitar, a - d - e.
Je joue de la guitare, a(la)-d(ré)-e(mi). ********
I don't play bass 'cause that's too hard for me.
Je ne joue pas de basse parce que c'est trop difficile pour moi.
I play the piano if it's in c.
Je joue du piano si c'est en c ( do )
And when i go to town i wanna see all three,
Et quand je vais en ville je veux les voir tous les trois,
And when i go to town i wanna see all three,
Et quand je vais en ville je veux les voir tous les trois,
And when i go to town i wanna see all three.
Et quand je vais en ville je veux les voir tous les trois.

** Sur la ferme de Sir Paul, il y avait beaucoup de moutons, comme on peut le voir dans le film sur la vie de Linda McCartney. 
*** S'il jouera avec moi, dans le sens de faire de la musique, bien sûr.
**** le étendu dans le lit rappelle le Bed-In de John et Yoko à Montréal & à Amsterdam
****** Le « aux jambes croisées » je ne suis vraiment pas sûre de ce bout. Je crois qu'il essayait peut-être de faire référence au fait que George était un adepte des religions indiennes, mais je n'en suis pas complètement sûre.
******* Sûrement dû au fait que George était végétarien.
******** le A-D-E sont des accords de guitare, soit les accords de La, Ré et Mi.





            
Le désaccord du groupe a commencé lorsque Paul a attaqué les trois autres membres pour « faire couler » Allen Klein, le manager remplaçant de Brian Epstein, qui escroquait l'argent des Beatles (5 millions de livres durant la première année avec les Beatles).
            
Paul écrit la chanson « Wild Life » en 1971 pour son dernier groupe, les Wings, composé de lui, sa femme Linda, Denny Laine, Henry McCullough, Denny Seiwell, Jimmy McCulloch, Geoff Britton, Joe English, Laurence Juber et Steve Holly. Cette musique reflète les préoccupations écologique de McCartney.

"WILD LIFE"
The Wings, 1971

The world "wild" applies to the words "you" and "me".
le mot sauvage s'applique aux mots toi et moi
While take a walk thru an African park one day
Tandis que je me promenais dans un parc Africain un jour
I saw a sign say, "The animals have the right of way".
j'ai vu un panneau indiquant les animaux ont le droit de passage
Wild life, whatever happened to,
vie sauvage, qu'advient il de la
Wild life, the animals in the zoo ?
vie sauvage, les animaux dans un zoo
We're breathing a lot,
nous respirons beaucoup
A lot of political nonsense in the air.
beaucoup de non-sens politique dans l'air
You're making it hard for the people who live in there.
Vous rendez les choses difficiles pour les gens qui habitent ici
You're moving so fast, but, baby, you know not where.
Vous vous deplacez si vite, mais, baby, tu ne sais pas ou
Wild life, (wild life), what's gonna happen to
vie sauvage (vie sauvage) que va t-il arriver
Wild life, (wild life), the animals in the zoo ?
vie sauvage (vie sauvage) les animaux dans un zoo
You'd better stop, there's animals ev'rywhere,
Vous feriez mieux d'arreter, il y a des animaux partout
And man is the top, an animal too,
et l'Homme est au sommet, un animal aussi
And, man, you just got to care.
Et monsieur vous devriez vous inquiéter
Wild life, (wild life), what's gonna happen to
vie sauvage (vie sauvage) que va t-il arriver
Wild life, (wild life), the animals in the zoo ?
vie sauvage (vie sauvage) les animaux dans un zoo
You're breathing a lot of polical nonsense in the air.
Vous respirez beaucoup de non-sens politique dans l'air
Wild life, (wild life), what's gonna happen to
vie sauvage (vie sauvage) que va t-il arriver
What's gonna happen to) (what's gonna happen to)
(que va t-il arriver ) ( que va t-il arriver)
Wild life, (wild life), the animals in the zoo ?
vie sauvage (vie sauvage) les animaux dans un zoo
What's gonna happen to) (what's gonna happen to)
(que va t-il arriver) (que va t-il arriver)
Wild life, what ever happened to ?
vie sauvage, ce qui arrive toujours ?


            
On offrira aux Beatles des millions de dollars pour qu'ils acceptent de reformer leur groupe. En février 1976, un promoteur pop de Los Angeles, Bill Sargent, leur propose, pour un seul concert de vingt minutes retransmis à travers le monde, la somme de cinquante millions de dollars, mais les Beatles refusent. Sept mois plus tard, le 20 septembre 1976, un autre promoteur, Sid Bernstein, leur offre publiquement 230 millions de dollars pour un concert de charité, mais ils refusent encore.

       
À ce sujet, Paul McCartney précise, en septembre 2009 : 
« En fait, nous en avons beaucoup discuté. Et nous nous sommes toujours dits que si nous le faisions, ce ne serait peut-être pas génial, alors que la carrière des Beatles l'avait été. Et même si les offres étaient astronomiques, et qu'il y avait des gens pour nous dire : « On vous payera tant pour le faire », nous nous sommes mis d'accord sur le fait que la boucle était bouclée et qu'il y aurait quelque chose de pas juste là-dedans ».